Rêvasserie interdite.

Nombre de messages : 8 Age : 34 Date d'inscription : 21/08/2007

Non loin du petit studio habité par Kab', On pouvait voir ruisseler un petit cours d'eau relativement peu pollué. l'eau claire semblait absorber toute chose autour d'elle, un peu comme si dans son courant s'étaient les problèmes de celui qui le regardait qui étaient emportés a la place des feuilles mortes que les arbres laissaient tomber au grès des vents.

Sur la rive la plus accessible a tous, se tenait une silhouette assez haute qui ne semblait rien attendre d'autre que le temps qui passait. Calme et impassible, il laissait doucement aller son regard a la volonté des petite vaguelettes, et du bruit sensible de l'eau qui coule lentement sur une âme meurtrie. Il se secoua négligemment la tête a ces pensées étranges, qui n'étaient apparemment pas dignes de figurer dans son encéphale deja bien rempli.

*Allons... Ca ne fait pas partie de l'exemple a donner.*

Pourtant, après un long moment, il comprit qu'il n'était pas ici pour rêvasser. Ses jambes commencaient a lui faire ressentir le pric d'une immobilité totale, fourmillement incessant qui ne demandait que des mouvements pour enfin s'arrêter. Il se retourna donc, et put remarquer qu'il n'était au bout du compte pas seul...

[ Vienne qui veuille, c'est ouvert a tous =) ]

Shouta sortait de la fac de médecine après une longue matinée de travaille. Shou avait congé cette après midi car il manquait un professeur. Shou avait pris sa basse pour allez voir ces amis du Groupe The Sanctuary Of Moon Red. Il décidât de passer par le long du Fleuve Tema. Puis il pris un petit bras du fleuve. Qui remontait vers l’opposé de son appart. La il vu un jeune garçon qui marchais le long du même court d’eau. Shouta s’approcha de lui mais le jeune Homme se retourna. Shouta décida donc d’engager la conversation.

Bonjour !

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Loin de lui d'imaginer quoi que ce soit envers cet être qui s'approchait a pas de loup de sa personne, cependant il était forcé de remarquer a quel point celui-ci semblait.... Curieux. Relativement peu enclin a se chercher une raison d'être impoli, le jeune homme finit simplement par se retourner vers lui, gardant les bras le long du corps, pour enfin le fixer longuement. La réponse qu'il lui donna fut brève, mais polie et posée.

- Bonjour.

Ni plus, ni moins. Un simple mot qui résumait tout, autant son état d'esprit que sa "surprise" quand a la présence de Shouta. Loin de tout et pourtant si proche, il fixait dans les méandres du regard de son interlocuteur toute trace de surprise, de gêne ou quoi que ce soit d'autre. Son apparence laissait généralement de belles traces sur les visage, et cela faisait partie des rares choses qui pouvaient encore l'amuser.

Junko était assise non loin de là.Elle avair prit sous son bras son carton à dessin, et ses feuilles ainsi que quelque scrayons taillés à l'évidence avant son départ du domicile.Elle dessinait ce qui l'entourait.Et avait même prit un temps fou à dessiner les contours de Kaburo qu'elle ne connaissait pas.Un fin trait lui servait de lèvres, quand elle dessinait, elle était tellement concentrée qu'elle se mordait les lèvres,parfois jusqu'à en saigner.Songeuse, elle était penchée sur son carton, crayonnant rapidement.Lorsqu'elle releva la tête, elle vit un homme s'approcher de son " model " et lui parler.Elle avait fronçé les sourcils, songeuse.Bien qu'étant loin, elle distinguait la voix pâle de Kaburo, ainsi que la voix guillerette de Shouta.Curieuse, elle écoutait la suite de la conversation, donnant parfois quelques coups de crayon à son oeuvre, restant aux aguets.

Le jeune homme que Shouta avait rencontré s’emblait bien sérieux. Shouta était dans l’un de ses jours très Joviale malgré les courts. Et par conséquent il n’aimait pas voir des gens qui ne son pas joyeux. Mais Kaburo lui dit tout de même bonjours. Ce qui mis Shou un peu plus joyeux. Puis Shou vu une fille aux cheveux bouclés noir. Cette fille Shou l’avait déjà vue rentré dans son immeuble mais montait plus haut que le troisième étage. Il voyait bien qu’elle les observait. Shou lui lança un de ses sourire dont il avait le secret un sourire qui disait salut toi. Puis Il repris sa conversation avec le jeune garçon.

Salut, je m’appelle Shouta Ogawa.

Shou avait appris à se présenter avec son nom et son prénom c’était une vielle Habitude de son enfance.

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- .... Kaburo Hiogami... Enchanté.

Ce n'était pas vrai, ceci était l'évidence même. Cependant il n'avait pas vraiment le choix, la politesse passait avant quelques petites choses telles que le calme, la tranquillité et accessoirement, si possible, les rencontres intelligentes. Il ne pensait rien de Shouta, son oeil n'était pas fait pour être critique. Cependant il savait qu'il n'en pensait pas de bien, et c'était un défaut impardonnable a son gout. Mais la encore il y avait quelque chose qui n'allait pas: Rien ne lui était dû. Il soupira, et fit quelques pas non vers lui ou Junko, préfèrant de loin laisser voltiger avec lenteur le tissus déchiré qui lui servait s'écharpe alors qu'il se dirigeait vers la route, ou en tout cas il semblait vouloir quitter les espaces verdoyants pour un lieu plus bétonné.

- Ne vous dérangez pas pour moi, j'ai l'habitude d'être seul.

la non plus, le jeune être humain ne semblait avoir rien a dire. Sa voix etherée sortait et revenait dans l'oreille de tout un chacun, résonnant comme un glas mortuaire et inanimé. Pourtant, il était beau ce son que l'on entend a chaque phrase prononcée, grave, clair et emprunt d'une politesse proche de l'abus. ne voix légèrement éteinte, comme perdue par les pensées anormales d'un être proche de la volonté d'être totalement seul.
Cependant, a l'encontre de ses paroles et même de son attitude, son yeux parlaient pour lui: Si l'un des deux le suivait, il n'en serait que plus heureux. Mais avait l'air de l'ignorer lui même... Tel un petit être perdu dans une forêt sombre, ils n'étaient que deux lumières vives dont il voulait se détourner, se voilant la face quand a leur capacité a l'aider.

Shouta voyait bien que Kaburo voulait être seul. Shouta ne voulait pas voir un jeune être dans cet état moral. Shouta savais qu’avec se genre de personne, il ne fallait pas les brusquer et qu’il fallait qu’il fasse eux même le premier pas. Il décida donc de dire ou Kaburo pouvait le contacter.

Ok je veux bien te laisser seul ! Mais tu sais j’aime pas les gens qui déprime. Donc si tu veux parler a quelqu’un, tu peu venir a mon appart qui est dans un grand immeuble de style occidentale le long du fleuve Tema. Ou alors a la fac de médecine où tu me demandes.

Shouta ne bougeait pas mais pris un air de compassion. Puis Partit sans attendre de réponse de Kaburo.

Junko haussa un sourcil, puis prit sous son bras son carton ainsi que son dessin puis s'approcha rapidement de Kaburo.Elle reprit difficilement sa respiration, penchée en avant.Puis elle lui toucha l'épaule du bout des doigts, inquiète de la tournure de cette action.

" Bonjour...Je voulais te donner ceci."

Junko entreprit de faire glisser le dessin de son bras, puis le tendit, enroulé, au jeune garçon.Elle n'avait pas prit la peine de répondre au sourire de Shouta, bien trop occupé par le caractère peut être trop excessif de Kaburo.Elle semblait tout de même compréhensive, et esquissa un tendre sourire au jeune garçon.

" Désolée de te déranger..Vraiment."

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- Je ne me rappelle pas avoir dit que je déprime... Si mon teint naturel vous dérange, veuillez accepter mes plus plates excuses.

Envers Shouta, il semblait presque impossible de ne pas exprimer une certain exaspèration. Pourtant ici aussi, il semblait tout a fait impossible pour Kab' d'éprouver quelque sentiment acerbe que ce soit. Egal a lui même, il n'éprouvait pas la moindre rancune envers lui et gardait son visage impassible, presque trop neutre pour être vrai. Mais il n'eut pas le loisir de le vérifier, car Junko semblait pressée de lui remettre ce rouleau. Ce n'était d'ailleurs pas sans une certaine appréention qu'il le prit... Ses mains, douces au possible, effleurèrent d'ailleurs celle de la jeune femme avec un peu trop d'insistance pour que cela soit du au hasard, c'était peut être simplement sa façon de la remercier en plus du mot.

- ...Comme je l'ai dit, j'ai l'habitude d'être seul. Ce n'est pas la peine de vous forcer pour me faire plaisir. Cependant... Si vous le voulez, cela change quelques petites choses. Je serais enchanté de vous raccompagner... Au moins un temps.

Du plus loin qu'il se souvienne, il n'avait jamais proposé cela a une femme. Pas par machisme ni snobisme, il n'en avait en fait et simplement jamais eu envie. Tout comme pour ce Shouta, qui tout sympathique qu'il était parlait quand même un peu trop. Mais au final... Il avait tout de même essayé d'être sympathique avec lui, et c'était une attention des plus louables. Pourquoi ce petit sourire naissait sur son visage alors qu'il pensait a aller le voir a la fac, il n'en savait rien; mais la journée s'annoncait radieuse.

- Comme se présenter semble une habitude, je vais le faire avant de vous demander votre nom. Kaburo Hiogami, bien que la d'ou je vienne on m'appelle plus souvent Kab'.

" Je ne pense pas être venue pour te faire plaisir, mais pour te donner ceci.Je pense qu'il te plaira.Il est très ressemblant."

Junko avait posé sa main sur celle qu'avait effleuré Kaburo, haussant dangeureusement du sourcil.Elle plissa ses paupières puis esquissa un sourire franc avant d'attraper le bras de Kaburo et de l'entrainer dans sa marche, en direction des immeubles.

" Bien, dans ce cas..C'est par ici.Vous vous arrêterez bien boire un petit quelque chose, non?..Junko Saotome..C'est mon prénom.Et aucun surnom n'a le droit de m'être donné."

Elle marchait posément, attendant dans sa marche le pas de Kaburo, éléguante et grâcieuse était les adjectifs qui lui étaient prédestinés.Elle aimait bien Kaburo aux premiers abords.Ils s'entendraient sûrement biens.Elle se demandait où il logeait.Quand on la regardait, on ne pouvait se douter de rien.Elle était impassible, ce sourire toujours crispé sur ses lèvres, le teint frais, et ses cheveux bouclés qui caressaient sa peau.

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- Esperer que quelque chose plaise a quelqu'un et dire ne pas vouloir lui faire plaisir... C'est une forme de paradoxe un peu abusive je trouve.

Pour toute réponse quand au fait de trouver un surnom, il sourit doucement a son adresse, Comme si au final elle venait de passer un examen; pourtant ce sourire avenant voulait bien dire ce qu'il voulait dire, "Laisse moi en être le seul juge".

- Junko... Très bien, dans ce cas je suppose qu'effectivement un verre ne me fera pas de mal. Tant qu'il ne contient pas d'alcool en tout cas.

Et oui, aussi bien portant qu'il paraisse notre jeune ami était affublé d'un petit défaut qui pouvait soit ajouter a son charme soit en retirer au contraire, il ne pouvait pas accepter en lui la moindre goutte d'alcool sans risquer d'être ivre sur le coup.

"L'alcool est reservé à Kyo donc..C'est rangé je ne sais où. Avec la chaleur, c'est plutôt de l'eau que j'allais te proposer."

Elle lui adressa un sourire, puis retira son bras de celui de Kaburo, afin de marcher tranquillement, retenant d'un bras ses dessins, de l'autre, ses doigts s'étaient glissés dans la poche de sa " veste " tandis qu'elle avançait posément, ses cheveux flottaient dans les airs, puisqu'elle les avaient détaché. C'était un peu un compromis qui s'était construit à présent.

" Pour ce qui est de tes paradoxes, tu apprendras, à tes dépends je ne l'espere pas, que je me confond dans mes propos.A force, on y fait plus attention."

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Kyo? Hum. De l'eau, ce sera parfait je pense.

Comme toujours et aux dépend de la logique, je ne sais pas quoi dire. Il semblerait que la chaleur m'empêche de parler, ou de reflechir. Mon teint naturel ne saurait pas rassurer beaucoup de monde, et accessoirement je crois que je n'ai pas non plus envie de trop parler avec n'importe qui. Mais... Elle est venue vers moi, et m'a fait un cadeau de surcroit la ou personne n'avait pris cette peine jusqu'ici. Par politesse plus que par envie je découvre le portrait, ressemblant et reussi. Ca ne m'étonne pas, mais je ne suis pas narcissique et je veux pas le garder. je le lui tend.

Merci, mais c'est un dessin de moi je ne peux donc le garder. Si un jour tu fais un autoportrait, pense a moi... je serais ravis de possèder un de tes dessins. Mais pas celui la.

En esperant qu'elle me comprenne, et en tout cas ne se vexe pas. Ce qui de toute façon ne saurait trop changer, ma langue a le défaut de toujours exprimer mes pensées.